Réussir sa négociation immobilière en 2023 - 6 conseils
Une belle maison en pierre avec jardin, 3 chambres, panorama exceptionnel et proximité avec le centre-ville, …. Vous avez trouvé le logement de vos rêves ? Seul problème : son prix. Pour autant, vous n’êtes pas prêt à renoncer à votre projet. Rien ne vous y oblige. Vous pouvez négocier le prix de vente à la baisse. C’est d’ailleurs indispensable pour acquérir un bien immobilier à un bon prix. Mais la négociation immobilière ne s’improvise pas. Si vous souhaitez baisser le prix de vente, il faudra suivre ces quelques conseils. Et la tendance est à la négociation en cette fin 2023 : avec la hausse des taux d’intérêts les prix de l’immobilier ont une tendance à la baisse et on parle de ‘marché acheteur’. C’est le bon moment pour en profiter ! Mode d’emploi avec Izicrédit.
Connaître les prix du marché pour réussir sa négociation immobilière
Pour négocier un bien immobilier, vous devez d’abord connaître sa valeur sur le marché. Car si vous proposez 300 000 euros pour un bien d’une valeur de 500 000 euros, il vous faudra bien plus que des conseils en négociation immobilière pour réussir la transaction.
Alors plutôt que de proposer un prix au mètre carré sorti de votre imagination, vous devez rester cohérent avec le marché immobilier. Et ça implique une connaissance approfondie des prix pratiqués. Voici plusieurs critères à prendre en compte pour une estimation immobilière précise :
- Le secteur géographique : renseignez-vous sur le prestige du quartier, les commerces, transports et écoles à proximité. Et surtout, comparez les biens similaires situés dans ce secteur.
- La surface plancher du bien : la taille du logement (et éventuellement du terrain) occupe une importance capitale au moment d’évaluer son prix.
- L’état du bien : si vous achetez un logement ancien, vous aurez des travaux à prévoir qui se répercuteront sur votre budget immobilier. Ces derniers doivent donc être pris en compte dans votre calcul.
En connaissant précisément la valeur du bien, vous pourrez plus facilement étayer des arguments valables pour faire baisser le prix lors de la négociation immobilière. Ce faisant, vous maximisez vos chances pour que votre offre d’achat soit acceptée.
Afin d’analyser le bien, n’hésitez pas à consulter les petites annonces immobilières, la base DVF (Demandes de Valeurs Foncières) ou encore la base des notaires. Ces deux dernières vous informent sur les prix auxquels les biens immobiliers dans votre quartier ont effectivement été vendus. À l’inverse, les petites annonces affichent le prix de vente proposé par le vendeur et vous ne connaissez donc pas le prix final négocié.
Récupérer un maximum d’information sur le bien immobilier
Après avoir analysé le marché, il est temps d’analyser le bien immobilier en profondeur. Et pour cela, vous aurez besoin de poser un maximum de questions à l’agent immobilier et au vendeur. Par exemple :
- Depuis combien de temps le bien est-il en vente ? C’est une excellente question pour déterminer l’attractivité du bien immobilier. Si le logement est mis en vente depuis plusieurs mois, c’est peut-être parce qu’il est surévalué ou parce qu’il présente plusieurs défauts. Dans ce cas, votre pouvoir de négociation augmente.
- Pourquoi le bien est-il vendu ? L’idée est de savoir si les vendeurs sont pressés de vendre ou non. C’est notamment le cas en cas de divorce, de succession ou de mutation professionnelle.
- Est-ce qu’il y a déjà eu des visites ? Si vous discutez avec un agent immobilier, il se peut qu’il vous réponde des dizaines pour faire resurgir un sentiment d’urgence. Mais si vous discutez directement avec le propriétaire, vous aurez certainement un retour plus authentique à cette question.
- Est-ce qu’il y a déjà eu des offres ? À combien étaient-elles ? Ces questions vous donnent une première indication sur votre marge de négociation.
Toutes ces informations sont précieuses au moment d’établir votre stratégie de négociation immobilière.
Astuce bonus : lors de la visite, ne montrez pas trop votre enthousiasme (même si vous avez eu le coup de cœur). Si le vendeur remarque votre attachement pour ce bien, il sera moins enclin à vous octroyer un rabais.
Évaluer le montant des travaux à réaliser
Les travaux de rénovation sont souvent l’argument numéro 1 pour la négociation immobilière. Et lorsque vous vous achetez des logements anciens, il peut y avoir des millions de raisons de rénover, comme l’amélioration des performances énergétiques, des fissures dans les murs, une salle de bain en mauvais état, etc.
Quels qu’ils soient, tous ces travaux sont à prendre en compte dans le budget global de votre projet immobilier. Pour une estimation la plus précise possible, soyez à l’affût de tous les éventuels défauts lors de la visite immobilière.
Si vous êtes bricoleur avec quelques connaissances en rénovation ou en immobilier, vous pourriez déjà vous faire une idée du coût des travaux. Mais pour la majorité, il vaut mieux faire appel à un artisan pour une contre-visite. Sinon, vous pouvez aussi filmer la visite. Il ne vous restera plus qu’à présenter le bien à des artisans a posteriori, et ainsi, obtenir plusieurs devis chiffrés.
Bon à savoir : même si le bien présente un style vieillot à réactualiser, il sera plus difficile de mettre en avant ces arguments de décoration lors de votre négociation immobilière. En revanche si la note DPE (Diagnostic de Performance Energétique) du bien est égale ou supérieure à E, alors cela donne un argument supplémentaire pour négocier le prix en raison des contraintes réglementaires relatives à ces biens qui devront être rénovés.
Connaître sa marge de négociation
En France, la marge de négociation immobilière varie entre 4 et 5 %. Mais ce n’est qu’une moyenne. Pour certains biens, il n’est pas possible de négocier, alors que pour d’autres, vous pouvez faire baisser le prix de 10, 15, voire 20 % pour les plus agressifs.
Ces écarts dépendent de plusieurs éléments :
- La zone géographique : dans les villes, il y a souvent beaucoup plus d’acheteurs que de vendeurs. Ces derniers sont en position de force. Ils savent qu’ils trouveront facilement un acquéreur qui fera une offre au prix affiché. À l’inverse, dans les zones rurales, les marges de négociation sont plus intéressantes, car les futurs acquéreurs ne courent pas les rues.
- Le type de logement : même si la différence est moins flagrante, les maisons présentent souvent une marge de négociation plus importante par rapport aux appartements.
- La conjoncture économique : en 2023, les banques prêtent difficilement aux futurs propriétaires. Si vous avez déjà l’assurance d’obtenir un financement, vous êtes en très bonne position. Et oui, lorsque la situation économique est difficile, les vendeurs peuvent se retrouver avec de multiples acheteurs intéressés, mais peu sont capables de financer l’achat immobilier. Alors n’hésitez pas à mettre en avant votre situation financière pour négocier le prix du bien immobilier.
Bon savoir: Izicrédit peut vous délivrer une attestation de capacité d’emprunt que vous pouvez présenter au vendeur et/ou à l’agent immobilier pour certifier de votre possibilité d’obtenir le financement souhaité pour l’achat immobilier. Un très gros plus pour votre offre et pour négocier le prix d’achat ! Profitez-en c’est gratuit et sans engagement.
Pour plus de détails sur la marge de négociation, posez un maximum de questions à l’agent immobilier. Il pourra vous fournir de précieuses informations.
Préparer son argumentaire pour la négociation immobilière
Tous les éléments analysés précédemment doivent servir votre argumentaire pour faire baisser le prix de la vente.
Ainsi, lorsque vous enverrez votre offre avec un prix d’achat inférieur au prix de vente proposé, vous exposerez l’ensemble de vos arguments un à un.
- Sur le bien immobilier : si le bien est clairement surévalué par rapport au marché immobilier, présentez directement des logements similaires vendus à des prix nettement inférieurs.
- Sur les travaux : dressez la liste des points négatifs justifiant des travaux de rénovation. Comme ces derniers s'ajoutent au prix du bien immobilier en tant que tel, il est normal que vous négociiez. Et mettez en avant un DPE mauvais si jamais sa note est de E ou supérieure à E.
- Sur votre situation financière : mettez en avant votre capacité d’emprunt, la stabilité de vos revenus, le montant de votre apport immobilier, etc. Et si vous avez déjà un accord de principe de la part de la banque, c’est le moment de le mentionner. Ou encore plus simple, présentez votre IziPass !
Définir son budget immobilier avant de négocier avec le vendeur
Avant d’entamer une négociation immobilière, vous devez être sûr de vos capacités de financement.
Pour cela, la première étape est de la calculer grâce à notre simulateur en ligne. Mais ce n’est qu’une indication.
Afin de maximiser vos chances, n’hésitez pas à demander un accord de principe à votre banque. Si vous avez un bon dossier bancaire (bon taux d’endettement, apport suffisant, revenus stables, …), cela ne devrait pas être trop compliqué. Et puis, celle-ci pourra vous donner une indication plus précise de votre capacité d’emprunt.