L'immobilier vert : investir dans des biens éco-responsables

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A retenir :
Entre les émissions de gaz à effet de serre et l’artificialisation grandissante des sols, le secteur du bâtiment participe largement au réchauffement climatique de la planète.
Pour limiter ses effets néfastes, le gouvernement a implémenté plusieurs lois visant à développer un immobilier vert et éco-responsable.
Et justement, les futurs acquéreurs disposent de plusieurs leviers pour investir dans des logements plus durables et respectueux de l’environnement, tels que la rénovation de logements énergivores, les matériaux éco-responsables pour la construction, le choix du promoteur immobilier, etc.

Pourquoi et comment investir dans l’immobilier vert ?

Réchauffement climatique, augmentation des émissions de gaz à effet de serre, pollution, …. L’activité de l’homme est la première responsable de tous ces désastres environnementaux.  À commencer par la construction immobilière. Alors pour limiter l’impact du bâtiment sur l’environnement, il est primordial de revoir nos méthodes. C’est tout l’intérêt de l’immobilier vert. Il se caractérise par une nouvelle approche misant sur le respect de l’environnement et de l’efficacité énergétique. L’objectif de ces biens immobiliers durables est double : réduire la consommation énergétique des bâtiments et limiter leur impact environnemental. 

Mais alors comment investir dans des logements éco-responsables. Izicrédit vous fournit quelques éléments de réponse. 

Pourquoi investir dans l’immobilier vert ?

L’impact environnemental du bâtiment 

44%, c’est la part des consommations énergétiques nationales dues au bâtiment (source : Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie - ADEME). Le secteur immobilier est aussi responsable de près de 40% des émissions de gaz à effet de serre et reste la première cause d’artificialisation des sols. Si c’est en phase de construction que l’impact environnemental est le plus lourd, le cycle de vie des bâtiments doit également être optimisé. 

Il convient donc de revoir les méthodes de construction, de rénover le parc immobilier actuel et de réduire les consommations énergétiques du secteur. C’est justement là qu’intervient l’immobilier vert.

Un durcissement des réglementations 

Face au réchauffement climatique, les pouvoirs publics ne cessent de chercher des solutions pour limiter l’impact de l’activité humaine sur l’environnement. Et comme le bâtiment est largement responsable de l’augmentation des émissions de CO2 et de la consommation d'énergie, il est tout naturel que ce secteur soit soumis régulièrement à de nouvelles contraintes. En particulier à travers la loi Climat et Résilience du 22 août 2021. Afin de lutter contre le dérèglement climatique, cette loi impose plusieurs règles visant à favoriser l’immobilier vert. Voici quelques exemples : 

  • L’interdiction de la construction de zones commerciales sur des espaces naturels, agricoles ou forestiers ; 
  • Le principe de zéro artificialisation nette (ZAN) à l’horizon 2050 afin de limiter l'expansion urbaine sur des terres non construites ; 
  • L’interdiction de mise en location des passoires thermiques ;
  • L’éco-conditionnalité de certaines aides publiques visant à favoriser la construction et la rénovation éco-responsables ; etc. 

À cela s’ajoute la nouvelle Réglementation Environnementale 2020 pour les biens immobiliers neufs. Celle-ci est plus exigeante que la RT2012, notamment à travers des seuils plus stricts en matière de respect de l’environnement et des incitations à construire des bâtiments à énergie positive (ou au moins à faible empreinte carbone).  

L’ensemble de ces réglementations va de plus en plus vers le développement de l’immobilier vert et de l’investissement responsable. Mais comment faire ? Voici quelques pistes. 

Comment investir dans des biens éco-responsables ? 

Investir dans des passoires thermiques 

Depuis le 1er janvier 2023, les propriétaires n’ont plus le droit de louer des passoires thermiques. Autrement dit, des logements consommant plus de 450 KWh/m2/an. Progressivement, cette interdiction va s’accentuer jusqu’à interdire la mise en location des logements classés E en DPE (entre 231 et 330 KWh/m2/an) d’ici 2034. 

En attendant, de nombreux propriétaires-bailleurs se retrouvent bloqués avec un patrimoine immobilier qui ne leur rapporte plus d’argent. Pour autant, nombre d’entre eux n’ont pas les moyens d’investir dans des travaux de rénovation. 

C’est une aubaine pour les nouveaux investisseurs qui souhaitent acquérir des logements à bas coût. Avec ces passoires énergétiques, ils bénéficient souvent de leviers de négociation importants.

En plus de participer au développement de l’immobilier vert, vous pouvez aussi maximiser la  rentabilité de votre investissement locatif à travers l’achat d’un logement énergivore. Mais pour obtenir un rendement intéressant, il ne suffit pas de négocier le prix d’achat. Il faut également négocier le coût du crédit immobilier et particulièrement dans un contexte de taux de plus en plus élevés sur l’année 2023. C’est à cet instant qu’intervient Izicrédit. Nous comparons tous les établissements bancaires afin de vous aider à obtenir la meilleure offre. 

Bon à savoir: en passant par Izicrédit pour rechercher votre crédit immobilier, vous pourrez également faire une estimation gratuite du coût de vos travaux, des aides auxquelles vous pourriez avoir droit et de vos économies d’énergie !

Profiter des aides financières à l’investissement 

Si vous choisissez de rénover un logement ancien, il faudra évidemment prendre en compte le coût des travaux. Or, celui-ci peut s’avérer très élevé selon l’état initial du bien immobilier et vos objectifs. 

Heureusement, plusieurs aides financières limitent l’impact de ces travaux sur votre projet immobilier. Voici quelques exemples d’aides participant à l’immobilier vert : 

  • MaPrimeRénov : cette aide s’adresse à tous les ménages dès lors que vous souhaitez réaliser des travaux d’amélioration énergétique. 
  • Le prêt à taux zéro (dit EcoPTZ) : vous pouvez obtenir un prêt sans intérêt pour un montant allant jusqu’à 50 000 €. Il faut toutefois que les travaux de rénovation concernent une résidence principale (la vôtre ou celle de vos locataires) et un logement construit depuis plus de 2 ans.
  • La TVA réduite : elle est abaissée à 5,5 % pour les travaux de rénovation énergétique. 
  • Les certificats d’économie d’énergie : ils permettent de financer l’isolation, le chauffage, le thermostat et certaines rénovations globales. 
  • Les chèques énergie : plutôt que de payer les factures énergétiques, vous pouvez les utiliser pour entamer des travaux de rénovation et d’isolation. Ce faisant, vous réduirez vos prochaines factures. 
  • Les aides locales : elles dépendent de chaque commune. N’hésitez pas à vous renseigner auprès de l’ANIL (Agence Nationale pour l’Information sur le Logement) pour les connaître. 

Que vous cherchiez à acquérir votre future résidence principale, à la rénover ou à réaliser un investissement immobilier locatif rentable, ces aides financières limitent le coût des travaux de rénovation énergétique. 

En plus des aides financières, il y a aussi d’autres formes d’incitation fiscale. En effet, le dispositif de défiscalisation Pinel + renforce les critères de décence, à travers l’introduction d’exigences en matière de performances énergétiques. Alors si vous souhaitez obtenir une réduction d’impôt intéressante, mieux vaut opter pour l’immobilier vert.

Bien choisir ses matériaux de fabrication

Que vous achetiez une passoire thermique ou un logement neuf, c’est la qualité des matériaux de construction qui permettra de limiter l’impact environnemental des maisons et appartements neufs. Alors quels matériaux privilégier pour l’immobilier vert ? Voici quelques pistes : 

  • Les matériaux d’isolation : le chanvre, la ouate de cellulose ou le liège permettent de maximiser les performances énergétiques de votre éco-logement. Sans oublier l’aérogel qui offre également une excellente isolation thermique. 
  • Le bois : de plus en plus de constructions utilisent le bois, même au niveau de la structure porteuse. Ce matériau vert présente une multitude d'avantages environnementaux par rapport aux équipements traditionnels comme  l'acier ou le béton. Et pour cause, il  nécessite moins d'énergie et émet moins d'émissions de gaz à effet de serre. 
  • Le béton auto-cicatrisant : celui-ci est capable de se régénérer. Grâce à sa durée de vie plus longue, ce matériau a un impact environnemental plus faible (notamment en phase de production). 
  • Le bio-charbon : il s’agit d’un nouveau type de béton associant le  biochar et le carbonate de calcium. Ce dernier capture le CO2 de l'atmosphère pour une empreinte carbone réduite. 

Opter pour la production d’énergie verte 

À côté de la construction, c’est la production énergétique tout au long du cycle de vie du bâtiment qui pose problème. Mais si le choix de matériaux isolants performants et éco-responsables est indispensable, ce n’est pas suffisant pour un immobilier vert vraiment durable. 

En plus d’une isolation thermique et acoustique optimale, il convient de sélectionner des énergies éco-responsables. Heureusement, les avancées technologiques vous offrent un large choix, tels que : 

  • Les panneaux solaires photovoltaïques pour la production d’électricité ; 
  • Les pompes à chaleur pour le chauffage ou le refroidissement. Selon les modèles, elles utilisent l'énergie de l'air, de l'eau ou du sol. 
  • Le chauffage aux bois et ses alternatives, comme les poêles à granulés, à plaquettes ou à bûches. 

Miser sur d’autres types de biens immobiliers

Face aux préoccupations grandissantes quant au réchauffement climatique, de nouveaux modèles de biens immobiliers verts se développent. 

C’est notamment le cas des constructions hors site (ou construction préfabriquée ou modulaire). Dans ce cas, le logement n’est pas entièrement construit sur place. À la place, ces éléments sont fabriqués au sein d’une usine, puis assemblés sur le terrain. Les avantages sont multiples : une réduction des déchets de construction, une isolation de qualité supérieure, des techniques de construction plus précises, une réduction de l'empreinte carbone liée au transport, une meilleure protection des écosystèmes locaux, etc.

Pour votre prochain achat immobilier vert, il y a aussi les éco-quartiers. Ici, ce n’est pas seulement le logement qui est appréhendé dans une approche éco-responsable, mais tout un quartier. L’idée est alors de mieux gérer les ressources de ces espaces de vie, comme l’eau, l’électricité, les modes de transport, etc. Et bien évidemment, les bâtiments de ces éco-quartiers sont aussi conçus de manière durable. 

Choisir des promoteurs immobiliers éco-responsables 

Si vous investissez dans des logements neufs, vous pouvez aussi participer à l’immobilier vert en choisissant attentivement votre promoteur-constructeur. Idéalement, ce dernier doit être certifié à travers l’un des labels ci-dessous : 

  • Le label éco-quartier : si vous souhaitez vivre dans un éco-quartier, ce label garantit un recours aux énergies renouvelables, une utilisation de matériaux biosourcés, de systèmes alternatifs d’assainissement et de gestion des eaux pluviales, un traitement éco-responsable des déchets, la préservation des espaces naturels, etc. 
  • Le Label HQE : les programmes immobiliers neufs doivent respecter 14 critères, parmi lesquels la faible nuisance du chantier, la démarche d’écoconstruction, la prise en compte de la qualité de l’air, de l’eau et des espaces, etc.  
  • Le Label Bâtiment biosourcé : cela signifie que les matériaux sont, pour la majorité, obtenus à partir de matières naturelles. 

Vous avez désormais toutes les clés en main pour passer à l’immobilier vert ! Et contribuer à une planète plus verte aux côtés d’Izicrédit.